Diplomatie :

Jean-Claude Gakosso réitère l’ambition du Congo de disposer d’un personnel qualifié

Samedi 4 Mars 2017 – 17:37

 

Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des Congolais de l’étranger, Jean-Claude Gakosso, a réaffirmé cette volonté le vendredi 3 mars, à l’occasion du lancement des conférences-débats dans son administration, dont le premier cycle de 17 thématiques va se dérouler tous les vendredis des mois de mars et avril de cette année.

« L’organisation des présentes conférences-débats participe précisément des voies et moyens susceptibles de concourir à la matérialisation de cette ambition, celle de disposer d’un personnel bien formé et rompu à la tâche », a déclaré le ministre. « Prestigieuse et rayonnante, la diplomatie congolaise doit prendre toute sa place dans le monde et jouer avec harmonie sa partition dans le concert des nations », a-t-il ajouté.

Durant la période retenue pour la formation, le personnel va cogiter entre autres, sur les questions de paix et de sécurité, la bonne gouvernance, la coopération internationale et le développement durable. L’initiative vise à créer un cadre de formation permanente aux fins de disposer de ressources humaines efficaces et fiables ; permettre aux cadres du département de développer des capacités d’adaptabilité dans un monde soumis à une évolution accélérée ; donner aux jeunes diplomates la possibilité de renforcer leur maîtrise des outils nécessaires au bon exercice de leur métier. À cela s’ajoute la nécessité de permettre à ces jeunes de s’imprégner des principes essentiels de l’action du ministère en vue de continuer à porter haut l’étendard de la diplomatie congolaise ; et enfin celle de préserver l’élan généreux de la diplomatie congolaise qui s’appuie sur l’ardeur au travail et un professionnalisme de haut niveau.

Jean-Claude Gakosso a souhaité que l’administration puisse à cette occasion, se préparer à un plan de formation « plus adapté aux défis » qui se posent à elle. Il a rappelé les points forts de la diplomatie congolaise « qui fait l’objet, et ce depuis bien longtemps, de multiples sollicitations, notamment en matière de règlement de conflits dans la sous-région et au-delà ».

Pour preuve, le chef de la diplomatie congolaise a cité le fait que le médiateur dans la crise centrafricaine, le président Denis Sassou N’Guesso, s’est vu confier la présidence du Comité de Haut niveau de l’Union africaine sur la Libye après la fin de sa mission réussie sur la Centrafrique. Le ministre des Affaires étrangères a également parlé de la problématique du changement climatique, au sujet de laquelle le chef de l’Etat congolais avait défendu la création d’un Fonds bleu pour le Bassin du Congo, lors de la COP 22 tenue l’année dernière à Marrakech, au Maroc. Il a aussi appuyé son propos sur le fait que le Congo est à l’avant-garde de l’intégration africaine, ainsi que le témoigne le projet de construction du Pont route- rail, Brazzaville-Kinshasa-Ilebo.

« Notre diplomatie s’illustre également par des initiatives remarquables sur les grandes préoccupations de notre monde », s’est félicité le chef de la diplomatie congolaise, qui a invité le personnel à s’imprégner davantage de la quintessence de la diplomatie au cours des conférences-débats.

Parmi les thématiques qui sont retenues pour la formation figurent « La diplomatie congolaise, de l’indépendance à nos jours » ; « La diplomatie aujourd’hui : enjeux et perspectives », développées le même jour respectivement par les ambassadeurs itinérants Jérôme Ollandet et Paul Alexandre Mapingou. Citons aussi « L’étique du diplomate », « L’action du système des Nations unies en République du Congo » et « La diplomatie économique ».

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