Opportunité d’Investissement au Congo Brazzaville

Depuis la fin des conflits en République du Congo, la plupart des secteurs d’activités offrent de nombreuses opportunités d’affaires que ce soit dans la production, les services ou la vente. L’État qui était jusque là très présent dans la majorité des secteurs économiques, mise désormais sur la dynamisation accrue du secteur privé, et s’est progressivement désengagé de la gestion des activités de production, pour concentrer les finances et les efforts publiques dans la construction des infrastructures de base dans les secteurs vitaux tels que les routes, les aéroports, télécommunications, l’eau, l’électricité, le bois et les hydrocarbures. Pour encourager l’investissement privé, le gouvernement a mis en place un cadre incitatif et avantageux pour les entreprises en matière de fiscalité, des douanes. Secteur par secteur, voici un aperçu des potentialités d’affaires qu’offre le Pays.

1-LE PETROLE ET LES MINES

Le secteur du Pétrole et des ressources minières offre des possibilités intéressantes d’investissement, notamment dans les domaines de la prospection et du développement des unités industrielles ou commerciales. C’est le cas pour la prospection pétrolière dans la région de la cuvette ou en offshore aux larges de Pointe-Noire. L’exploration des minerais tels que : le fer, la potasse, le phosphate, le zinc, le manganèse, l’or, l’argent, le diamant… représente autant d’opportunités d’affaires.

Il en est de même de la fabrication du ciment et des matériaux de construction, la production de la chaux et la transformation et la commercialisation des dérivés du pétrole.

La filière des mines attire de plus en plus d’investisseurs étrangers, notamment des chinois, des canadiens, des américains, des australiens, et des autrichiens. Et l’activité s’étend sur plusieurs régions du pays (Kouilou, Niari, Cuvette, Sangha, Likouala).

2-LES SERVICES

Les activités liées aux services sont en plein expansion dans le pays, mais la plupart d’entre elles exigent un vrai savoir-faire et une expertise pointue. Elles ont du mal à décoller. C’est le cas des activités de conseil dans des domaines tels que : le juridique, l’informatique, la finance, le recrutement, la communication…

De même les bureaux d’études et d’audits de haut niveau, ainsi que les domaines de courtage et de la promotion immobilière attendent d’être développés.

D’autres domaines très prometteurs tels que les services aux ménages et aux entreprises ont véritablement le vent en poupe. Il s’agit des pressings, de la restauration rapide, des boulangeries et pâtisseries, du gardiennage, des services de livraison, du commerce de proximité, du transport, de la formation, du multimédia, des NTICS (Nouvelles technologies de l’information et de la communication), et des services de ramassage et traitement des ordures ménagères, etc.

3-LE TOURISME ET LES LOISIRS

Le secteur du tourisme est quasi encore inexploité en République du Congo et offre de fait de réelles opportunités d’affaires. Les domaines d’intervention sont nombreux : création d’agences de tourisme et de tours opérateurs, construction d’établissements hôteliers et de restaurants, visites-guidées de parcs et réserves touristiques, aménagement et exploitation de sites et des circuits touristiques, organisation de croisières, d’excursions et de randonnées, transports et location de voitures, escortes et guides des voyageurs, etc.

Le Congo est propice pour le tourisme écologique (écotourisme) et le tourisme de découverte, de par la grande diversité de sa faune et de ses forêts. Autant de possibilités innovantes offertes à des investisseurs chevronnés.

Le pays est sillonné de grands cours d’eau tels que le majestueux fleuve Congo, il est doté de vastes richesses animales et botaniques : éléphants de forêts, chimpanzés, singes, gorilles, lions, buffles, hippopotames, antilopes, gazelles, des espèces variées et rares d’oiseaux, de poissons et de plantes, de fleurs et d’arbres.

Certaines zones sont complètement inexploitées et abritent des populations forestières réputées pour leurs traditions ancestrales, leurs rituels, leurs danses et leurs arts à l’état pur.

L’écotourisme se conjugue ici avec le tourisme culturel et de loisir, et attire aussi bien une clientèle d’étrangers que de nationaux : croisières fluviales, pêche sportive en mer et loisirs balnéaires, pratique du golf, excursions et pique-niques, musique, pentures, organisation de circuits de découvertes historiques, etc.

4-LES INFRASTRUCTURES DE BASE

Depuis quelques années le pays est en pleine phase de reconstruction de ses infrastructures de base. Ce qui en fait un secteur prioritaire d’investissement et une mine d’opportunités pour les affaires. Les domaines de la construction et de la maintenance sont ici placés en haut de l’échelle et offrent des possibilités plus qu’intéressantes d’investissement.

De nombreuses opportunités ont ainsi été créées dans les domaines de l’énergie et de l’eau pour lesquels la demande est très forte et qui ont été libéralisés. Les investissements portent non seulement sur la construction, la sous-traitance et l’assistance sur des centrales hydroélectriques ou à gaz, et sur le transport et la distribution de l’électricité.

Il est possible d’investir dans la réalisation de micro-centrales électriques à base d’énergie solaire ou éolienne, ou encore à base de bio-carburants. Le domaine de l’eau offre lui aussi des opportunités innombrables notamment en termes de traitement et d’assainissement .

Le domaine des infrastructures de transport est lui aussi très prometteur. Il est possible d’investir dans les transports aériens, routiers et fluviaux, le dragage des ports fluviaux secondaires. De nombreuses opportunités sont également à saisir dans l’aménagement et la modernisation des services aéroportuaires.

5-LA FILIERE BOIS ET L’ENVIRONNEMENT

Les opportunités dans le secteur du bois au Congo porte sur plus de 13 millions d’hectares de forêts de production que compte le pays, soit environ 10 % des forêts du Bassin du Congo. Il est possible d’investir dans l’exploitation forestière, ainsi que dans la production de bois de service (charbon de bois, bois d’énergie) et dans la transformation : menuiserie, ébénisterie…

Des potentialités considérables existent également dans le domaine de l’environnement : exploitation et traitement des déchets (industriels et hospitaliers), reboisement, traitement des ordures ménagers, nettoyage industriel et assainissement des agglomérations.

6-LE SECTEUR DE L’AGRO-INDUSTRIE, LA PÊCHE ET L’AGRO-PASTORALE

Seules 2 % des terres arables en République du Congo sont exploitées sur le plan agricole. L’important réservoir en eau du pays offert par un vaste réseau fluvial et une côte maritime est quasiment inexploité. Les trois quarts de la population du pays vivent en milieu urbain.

Le pays importe chaque année pour près de 100 milliards de FCFA de produits alimentaires pour satisfaire la demande nationale en produits vivriers, en légumes, en viande et en poisson.

Les opportunités d’affaires dans les domaines de l’agriculture, le maraîchage, l’arboriculture, la pêche (continentale et maritime), la pisciculture et l’élevage ainsi que la transformation de produits agro-pastoraux, etc. s’avèrent innombrables.

Ce secteur porte au total sur plus de 10 millions de terres exploitables. Il est possible d’investir dans la production et l’exportation de produits vivriers tels que le café, les palmiers à huile, la pommes de terre, le cacao, etc.

D’autres domaines tels que :

  • la production de viande, de volailles et d’œufs,
  • la construction et la gestion d’abattoirs,
  • la production d’eau minérale et de jus de fruits,
  • la transformation de manioc et d’igname,
  • des unités de fumage de poissons d’eau douce et de salaison de poissons de mer,
  • la production d’aliments pour bétail, de semence et d’engrais,
  • la location et la maintenance de matériel et d’engins agricoles,
  • le transport et le conditionnement de produits agro-pastoraux et halieutiques, etc.
  • constituent autant de créneaux porteurs.

7-LE BATIMENT ET LES TRAVAUX PUBLICS

Le secteur des BTP est l’un des plus dynamiques au Congo depuis le début des années 2000.
A l’origine de cela la bonne santé financière de l’Etat et des entreprises, et l’émergence d’une classe d’hommes d’affaires et de cadres très fortunés durant la dernière décennie.

Le gouvernement du Congo qui a fait de la lutte contre la pauvreté et l’amélioration des conditions de vie des populations sa stratégie, s’est donné comme priorité la modernisation et la construction des infrastructures de base et la diversification de l’économie.

Une multitude de grands chantiers de travaux publics ont ainsi vu le jour dans les domaines de la construction des routes, des aéroports, des centrales hydroélectriques ou à gaz, des lignes à haute tension de transport d’électricité, des usines d’approvisionnement en eau potable, des réseaux d’assainissement des villes, la réalisation des travaux de génie civil pour le compte des entreprises pétrolières et minières, la réalisation d’ouvrages d’art et de voiries urbaines, la modernisation et l’extension d’infrastructures portuaires et aéroportuaires, etc.

Les travaux sont réalisés par des grandes firmes internationales françaises, chinoises et portugaises. Les opérateurs nationaux ont du mal à rivaliser avec elles sur ce secteur, compte tenu des investissements importants qui sont en jeu, et des exigences de sélection des appels d’offres. La demande dans la branche Bâtiment est également très forte et le secteur est en plein essor. Au niveau de l’Etat, les programmes de « municipalisation accéléré » qui consistent à doter chaque année une région en infrastructures urbaines, en services sociaux de base (écoles et centres de santé), et en bâtiments administratifs et autres édifices modernes, constituent un élément moteur pour la branche. La politique de construction de logements sociaux et de bureau dans les grandes villes représente ici aussi un atout important.

Sur le plan privé, la très forte demande venant des entreprises mais aussi des particuliers a aussi fortement stimulé les investissements dans la branche Bâtiment. Des villas, des immeubles à usage commercial ou d’habitation et des hôtels voient le jour presque partout dans les grandes villes du pays. Les entreprises locales tirent bien leur épingle du jeu sur la branche Bâtiment car l’éventail des opportunités offertes est plus large. La demande porte sur les gros besoins de l’Etat et des entreprises, jusqu’au désir d’accession à la propriété des ménages même les plus modestes.

8-LE SECTEUR BANCAIRE ET FINANCIER

Depuis la vague des privatisations et des restructurations qui a touché le secteur bancaire au début des années 2000, les investissements étrangers ont afflué au Congo et plusieurs grandes banques commerciales et établissements financiers ont installé leurs antennes dans le pays, sous la supervision de la Commission Bancaire de l’Afrique Centrale (COBAC).

A ce jour, les principales banques du Congo sont la BGFI-Bank, la Congolaise de Banque (LCB), le Crédit du Congo (Groupe AttijariwafaBank), Ecobank, la Banque commerciale internationale (BCI), la Banque de l’Habitat (BCH), la Banque Espirito-Santo (Besco) et United Bank of Africa (UBA).

Malgré leur dynamisme et leur sur-liquidité, la plupart des banques congolaises restent non seulement peu intégrées aux marchés mondiaux, mais elles financent très peu d’investissements productifs à long terme dans le pays. Les rares crédits qu’elles allouent sont des prêts à court terme.

Les services bancaires se sont modernisés en peu de temps en termes de serveurs vocaux, de monétique internationale et de Swift. Et toutes les banques commerciales du pays représentent des points de vente Western Union.

9-LES TELECOMMUNICATIONS ET LES NTIC

Le secteur des télécommunications a connu une profonde restructuration en 2001 qui a permis l’ouverture du marché aux investissements privés. L’opérateur public, Congo Telecom qui a perdu une partie de son monopole st resté maître des services et infrastructures de télécommunication de base (stations terriennes, lignes fixes).

La téléphonie mobile est en plein essor et compte à ce jour plus de 2 millions d’abonnés. Le marché est partagé par quatre opérateurs : Airtel (ex. Celtel), MTN-Congo, Warid Telecom et Azur-Congo qui ont investi à ce jour au total plus de 200 milliards au Congo et contribué de manière sensible à la croissance économique nationale.

Un vaste projet de couverture national (PCN) est en cours et des accords ont été signés avec la Chine qui visent étendre l’accès au téléphone, l’Internet et à la Télévision via la technologie IP et un backbone national qui reliera les grandes localités du pays, en partant de Pointe-Noire à Ouesso.

L’offre nationale en Technologies de l’Information et de Communication (TIC) présente à ce jour des limites considérables qui freinent le développement du secteur et les investissements privés. L’accès à l’Internet est essentiellement limité aux plus grandes villes (Brazzaville et Pointe-Noire) avec des coûts de matériels et de connexion particulièrement exorbitants.

En attendant l’aboutissement du projet de la fibre optique, les seules modes d’accès à l’Internet en vigueur sont basés sur l’accès par satellite avec des relais à base de boucle locale radio (wimax et wifi), ou par le réseau téléphonique commuté (RTC) de Congo Telecom, et accessoirement par le GPRS via les réseaux de téléphonie mobiles.

 

Source : http://www.ustartme.com/

Sept (7) raisons pour investir au Congo.

1 /Renforcement de la bonne gouvernance et de la culture de paix

Le Congo est un pays stable, ce qui permet aux investisseurs d’entreprendre librement.

La paix règne au Congo depuis plus de 16 ans. La République du Congo est un Etat de droit, le multipartisme et les libertés (individuelles, de presse, d’association, syndicales…) sont garantis par la constitution.

La reprise du processus démocratique interrompu par les conflits des années 90 et la mise en place des institutions prévues par la constitution de 2002 ont permis d’améliorer la bonne gouvernance. L’organisation régulière des scrutins (Présidentiels 2002 et 2009, législatifs 2007 et 2012, locales 2009 et 2014, sénatoriales 2011 et 2014) en sont la preuve.

La bonne gouvernance est garantie par l’existence de plusieurs institutions notamment : le Sénat, l’Assemblée nationale, la Cour suprême et les Tribunaux, le Conseil économique et social , le conseil supérieur de la liberté de la communication, le Médiateur de la république, la Commission nationale des droits de l’homme, la Commission de lutte contre la corruption ,l’Autorité de régulation des marchés publics, l’Autorité de régulation des postes et télécommunication etc. (la liste est loin d’être exhaustive) .

2/ Bonne tenue de la situation macro-économique

Le Congo enregistre une forte croissance économique, avec une importante réserve financière.

  • Taux de croissance 2014 : 6,4%
  • Taux de croissance pétrole : 3,1%
  • Taux de croissance hors pétrole : 7,6%
  • Taux d’investissement public : 23,8 % du PIB
  • PIB/ Habitant : 3133,9 US
  • Taux d’inflation 2014 : 3,2%

Notation du pays : obtention de la notation « B+/B » assortie d’une perspective stable et Ba3 accordée respectivement par les agences Standard & Poor et Moody’s.

3/ Stratégie de développement efficace

Il existe une politique formelle avec une vision claire et réaliste le « chemin d’avenir » opérationnalisée par le plan National de Développement (PND) couvrant la période 2012 à 2016 et sous – tendue par la poursuite des objectifs visant la croissance, la création des emplois et la réduction de la pauvreté.

4/ Amélioration constante du climat des affaires

Conforté par la stabilité et la paix, l’Etat a mis en place les infrastructures et une réglementation nécessaires à la mise en œuvre de la stratégie de développement du pays.

Le Congo a engagé de nombreuses et importantes réformes au niveau national pour rationaliser et moderniser les procédures de la facilitation douanière, commerciale, de création d’entreprises et de garanties des investissements.

Pour mieux canaliser les investissements directs étrangers, le Congo entend créer quatre (4) zones économiques spéciales (ZES) qui associeront en particulier infrastructures et incitations fiscales. Ces zones économiques spéciales sont:

  • La zone dédiée aux activités liées à la pétrochimie et aux mines basée à Pointe Noire ;
  • La zone consacrée aux services de transports et autres services (commerce, hôtellerie, finances) à Brazzaville ;
  • La zone relative à l’agriculture et l’industrie agro-alimentaire à Oyo et Ollombo ;
  • La zone concernant la forêt et l’écotourisme à Ouesso.

Il est évident que le Congo a opté pour un libéralisme économique. L’initiative privée est fortement encouragée. Le pays dispose d’un cadre législatif et réglementaire incitatif pour les investissements.
5/ Une fiscalité de plus en plus attrayante
Le régime fiscal congolais  comprend  des incitations aux investissements et des mesures attractives contenues dans le Code général des impôts (CGI), la charte des investissements (loi n°6-2003 du 18 janvier 2003 et son décret d’application n° 2004-30 du 18 Février 2004), les textes spécifiques à certains secteurs etles lois de finances.

  • Le régime du droit commun se distingue notamment par :
  • Une exonération totale des droits d’enregistrement et du timbre ainsi que l’exonération de la patente, à la création de l’entreprise
  • L’exonération permanente de la taxe sur les transferts de fonds destinés au remboursement des emprunts contractés à l’étranger
  • Le taux de l’impôt sur les bénéfices des sociétés (IS) qui est passé de 33% en 2013 à 30% en 2014. L’objectif visé est de le ramener à 25% d’ici 2017.
  • Le taux de TVA de 18% en général et de 5% pour les produits de première nécessité.
  • La taxe unique sur les salaires (TUS) payée par les employeurs est de 7,5% des salaires bruts versés.
  • La charte des investissements prescrit les avantages qui se synthétise comme ci-après :
  • DES REGIMES PRIVILEGIES
1– Régime  G : régime de soutien aux grandes entreprises qui réalisent un investissement supérieur ou égal à 100 millions de FCAPériode d’installation

  • L’admission temporaire ou de l’entrée en franchise pour les activités de recherche en matière de ressources naturelles ;
  • Réduction de 50% des droits d’enregistrement sur les droits d’apport, les augmentations de capital, les fusions de sociétés et les cessions de titres.

Trois (3) premiers exercices de la période d’exploitation

  • l’admission temporaire ou de l’entrée en franchise pour les activités de recherche en matière des ressources naturelles ;
  • réduction de 50% des droits d’enregistrement sur les droits d’apport, les augmentations de capital,  les fusions de sociétés, les mutations d’actions et des parts sociales ;
  •  exonération de l’impôt (IS ou IRPP) ;
  • Possibilité de procéder à des amortissements dégressifs ou accélérés ;
  • Report des déficits sur trois exercices.
2-Régime S :  régime de promotion des petites et moyennes entreprises qui réalisent un investissement au moins égale à 30 millions et inferieur à 100millions
  • Durée : 5ans ;
  • En plus des avantages du régime G, les entreprises agréés au régime S bénéficient pendant cinq (5) ans de la réduction des droits d’enregistrement pour la création de l’entreprise ; les augmentations de capital ; les fusions de sociétés, les mutations des actions et des parts sociales
  • Régime de la zone de développement préférentiel
Toute entreprise exportatrice installée dans les zones franches bénéficie d’une modération d’impôt et taxes définies par arrêté du ministre en charge des finances.
  • DES MESURES D’INCITATIONS
  • Les incitations à l’exportation
Toute entreprise capable d’exporter au moins 20%  de sa production bénéficie :

  • des dispositions du code des douanes de  la CEMAC, relatives au mécanisme du perfectionnement actif ;
  • de l’exonération au cordon douanier, des droits et taxes de sortie et à l’exportation des produits manufacturés, excepté  la redevance informatique et la taxe statistique ;
  • de l’application du taux zéro de la TVA sur les produits exportés.

Toutefois, les produits non transformés restent soumis au régime de  droit commun à l’exportation.

  • les incitations au réinvestissement des bénéfices (pour les entreprises réalisant des investissements nouveaux correspondant au moins à un tiers (1/3) de ses immobilisations existantes)

 

Toute entreprise qui réalise des investissements nouveaux d’au moins 1/3 des immobilisations existantes, peut bénéficier de la réduction de 50% de l’IS et sur l’IRPP au cours des trois années qui suivent la réalisation des investissements, dans les conditions ci-après :

  • déclaration au secrétariat permanent de la CNI de son plan d’investissement ainsi que l’état de ses immobilisations existantes ;
  • vérification par la CNI de la  conformité de la déclaration citée ci-dessus et de la réalisation effective des investissements au cours de l’exercice final ;
  • respect des engagements pris en matière de création d’emploi et d’augmentation de la capacité de production de 10% au moins.
  • Incitation à l’implantation des zones enclavées ( pour les entreprises agrées au régime G ou S)
Toute entreprise nouvelle située dans une zone enclavée dont 90% des effectifs de ses unités de production y est installée, bénéficie d’une exonération totale de l’IS et de l’IRPP au cours des trois (3) premiers exercices et de la réduction de 50% de l’IS et l’IRPP, au cours de la 4e et 5e année d’exercice qui suivent les trois exercices.
  • Incitation à l’investissement à caractère social et culturel
Toute entreprise agrée au régime G ou S, qui réalise un investissement à caractère social et culturel peut bénéficier d’un allègement fiscal défini par arrêté du ministre en charge des finances après décision de la CNI.
Il faut noter que les avantages additionnels de la zone enclavée et à caractère social et culturel ne sont pas cumulatifs.
  • Les autres régimes spécifiques offrant des avantages très souples aux capitaux nationaux et étrangers et garantissant un meilleur retour sur investissement sont les suivants :
  • Le régime fiscal de zone franche de santé ;
  • Le régime fiscal des zones industrielles ;
  • Le régime fiscal des Zones Economiques Spéciales ;
  • Le régime fiscal des holdings ;
  • Le régime fiscal d’intégration fiscale ;
  • Le régime fiscal des sociétés étrangères ;
  • Le régime fiscal des établissements de micro finances ;
  • Le régime fiscal des écoles privées ;
  • Le régime fiscal des entreprises agricoles, agropastorales, de la pisciculture et de la pêche.
  • Le régime fiscal des Zones Economiques Spécialesprésente des dispositions très avantageuses comme suit :

REGIME FISCAL DES ZONES ECONOMIQUES SPECIALES

Impôt sur les Sociétés et Taxe Spéciale sur les SociétésExonérer pendant six (6) ans
De sept (7) à dix (10) ans : taux réduits ; IS : 50%,TSS : 0,25%
Au-delà de dix (10) ans, taux réduits ; IS : 15% de manière permanente, TSS : O,50% de manière permanente
Impôt sur le Revenu des personnes physiques
(Bénéfices industriels et commerciaux et bénéfices agricoles)
Exonérer pendant six (6) ans
De sept (7) à dix (10) ans, abattement de 50% (appliqué sur l’IRPP)
Au-delà de dix (10) ans, abattement de 25% (appliqué sur l’IRPP)
Taxe unique sur les salairesTaux réduit : 2,5% de manière permanente
Impôt sur le revenu des valeurs mobilières (IRVM) sur les dividendesExonérer pendant six (6) ans
De sept (7) à dix (10) ans, taux réduit : 5%
Au-delà de dix (10) ans, taux réduit : 10% de manière permanente
Contributions foncières des propriétés bâties et non bâties et Taxe d’occupation des locauxExonération totale
PatenteExonération pendant les dix (10) premières années
Réduction de 50% par rapport au droit commun, à partir de la 11e année
Taxe sur la valeur ajoutée (TVA)Exonération de la TVA à l’importation
Application du taux zéro sur les consommations intérieures
Vente dans la ZES, au Congo et dans la CEMAC : application du droit commun (18%)
Droits d’enregistrementExonérés pour la création d’entreprises
Droit fixe sur tous les actes soumis à la formalité d’enregistrement

Outre les avantages liés aux différents régimes fiscaux sus évoqués, il existe d’autres avantages afférents aux conventions fiscales bilatérales tendant à éviter la double imposition.

  • La loi de finance 2015 confirme l’ambition du Congo de réduire la lourdeur fiscale et de booster les secteurs productifs de base sur lesquels peuvent se fonder une diversification réussie de l’économie congolaise.

Ainsi, en 2015, tous les revenus provenant de l’exploitation agricole, agropastorale, piscicole et de la pêche continentale sont exonérés de l’impôt et les très petites entreprises n’auront d’impôts que la seule contribution de la patente, perçue au profit des collectivités locales.
En outre, parmi les autres principales modifications fiscales et parafiscales avantageuses, il y a lieu de relever ce qui suit:

  • Pour la période allant de du 1er janvier 2015 au 31 décembre 2016, les droits d’immatriculation et de transcription des propriétés foncières seront forfaitaires et fixés par zone ainsi qu’il suit : (i) zone n° 1 (centre ville des communes), 1000000 FCFA ; (ii) zone n° 2 (arrondissement des communes et chefs lieux des départements), 500 000 FCFA ; zone n°3 (chef lieux de districts et autres localités), 250 000 FCFA ;
  • Au-delà de 2016, les droits d’enregistrement relatifs à l’adjudication, la vente, la revente, la cession, la rétrocession, de biens immeubles seront de 7% de leur valeur au lieu de 15%, comme c’est le cas aujourd’hui ;
  • La taxe d’occupation des locaux qui avait remplacé en 2014 la taxe d’habitation, de ramassage des ordures, sera recouvrée à partir de 2015 par retenue à la source sur salaire auprès des employeurs, pour des personnes physiques salariées, à raison de 1000 FCFA par mois. Cette taxe est versée aux collectivités locales.

 

6/Abondance des ressources naturelles

  • 6 milliards de barils de réserves de pétrole brut ; 130 milliards de réserves de potasse ;
  • Autres réserves : potasse, fer, étain, uranium, phosphate, calcaire, zinc, plomb, cuivre, manganèse, or, argent, diamant, grés bitumeux, géométraux, etc. …
  • Très fort potentiel énergétique estimé à 2500 MW en hydroélectrique ;
  • Enormes potentialités de production animale et végétale avec 10 millions d’ha de terres arables et de ressources halieutiques diversifiées ;
  • Immenses forêts naturelles de 22,5 millions d’hectares couvrant 65% du territoire national.
  • Faune et flore abondantes et diversifiées ; potentiel important en écotourisme avec les savanes (Niari), montagne (Chaillu et Mayombe) et plateaux Batéké)

7 /Position géographique confortable

Avec son port en eau profonde possédant des caractéristiques nautiques très satisfaisantes, le Congo est un pays de transit pour la sous région, mais également le Nord de la RDC du fait de la chaine de transport mer-chemin de fer- fleuve.